Tous les soirs, nous dînons en famille, nos enfants, mon mari et moi. Et comme très souvent, nous partageons nos petites histoires quotidiennes. Nous parlons du travail des uns, des devoirs des autres, de l’actualité. Il arrive aussi parfois que les discussions deviennent un peu plus bruyantes car nous ne sommes pas tous du même avis. On s’emballe alors, on s’énerve, on se met en colère. Les échanges s’échauffent, et n’ont finalement plus qu’un but: qui aura le dernier mot?
Combien de fois rencontrons-nous, parfois plus ou moins irrité,-e, une situation similaire dans notre environnement professionnel ou amical? Un dialogue, qui débute si simplement, devient un dialogue de sourds, où nous essayons tant bien que mal à faire comprendre notre point de vue à notre interlocuteur,-rice et vice versa. Mais rien n’y fait. Ce sont commme deux trains, qui cherchent, en vain, à atteindre la même destination en roulant sur deux voies parallèles qui ne se rejoignent jamais.
Nos divergences d’opinion sont liées à notre façon de percevoir les choses, les évènements. En effet, nous percevons la réalité à travers plusieurs filtres différents. La Programmation Neuro Linguistique PNL en détermine trois.
Le premier correspond à nos sens (vision, audition, kinesthésie, odorat et goût). Certaines personnes sont plus sensibles aux odeurs, d’autres font plus attention aux paroles ou à ce qu’elles voient.
Le deuxième est culturel. Il fait appel à nos origines et toutes les coutumes, les références qui nous ont été transmises. Par exemple, les rituels du thé auront une toute autre signification que nous soyons Anglais ou Japonais.
Le troisième est déterminé par notre histoire de vie. Effectivement, une fratrie vivra des expériences peu semblables à celles d’un enfant unique.
Ces filtres nous définissent et caractérisent notre carte du monde, et à travers celle-ci, notre unicité.
Chaque personne possède sa propre carte du monde, représentant la réalité, la sienne.
Ceci est donc la raison pour laquelle nous nous retrouvons parfois face à des difficultés de communication. Il est donc indispensable de connaître les filtres de son interlocuteur,-rice et de même, il est nécessaire d’être clair,-e et précis,-e dans notre façon de nous exprimer pour que ce dernier,-ère reçoive le plus d’informations possibles de notre carte du monde.
Une fois, les critères alignés, nos deux trains peuvent arriver à la même destination alors qu’ils auront pris des chemins distincts.
Et vous, que mettez- vous en oeuvre pour communiquer clairement et spécifiquement vos idées afin d’avoir un échange constructif face à votre entourage familial ou professionnel?
» Nous ne voyons jamais les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes. » – Anaïs Nin –
Commentaires récents